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[ Pièce de théâtre ] Don lovin de Domingo

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Message  Angoth Farenwë Dim 17 Mar - 5:18

Don Lovin De Flamingo

Le texte qui suit est une retranscription par un jeune scribe de Sardan sur la magnifique pièce intitulé Don Lovin' De Flamingo est écrit par Tristelune.


LE décors était l’intérieur d’une riche demeure Sardanaise.
Don Cristobal Armando Rajoña de la Santa de Flamingo afficha une mine chaleureuse à l’égardde son fils, Don Lovin' De Flamingo, qui entre dans la pièce.
Cristobal de Flamigo : Bonjour à Toi Fils ! Je rentre à l’instant même de chez…
Lovin’ de Flamingo (désabusé) : … De chez les Chikikilitoño, je sais Père, n’êtes-vous point las, de ces incessants voyages chez ces gens totalement dépourvus de lueur d’intelligence ?

Cristobal de Flamigo : Allons, allons, trêves de sornettes, ce sont des gens exceptionnels, de bonne famille, et figure toi qu’ils ont la main mise sur tout le commerce d’importation en provenance d’Ithoria !

Lovin’ de Flamingo (sourit): Père, vous me laissez sans voix ! L’exportation vers Ithoria ! Mais quelle splendeur, quelle merveille, que les dieux me soient témoin ! A l’occasion j’irai livrer ma bourse à ces Chiki…je ne sais quoi pour obtenir un pendentif à deux Bhâls aux vertus purificatrices ! Quelle foutaise !

Cristobal de Flamigo : Je viens à peine de rentrer, tu oses déjà faire étalage de toute ta grossièreté ? Feue ta chère mère, paix à son âme, a lamentablement échoué ton éducation…

Lovin’ de Flamingo : Père ! Comment osez vous !

Cristobal de Flamingo (hurle): Il suffit, les autres ont peut être failli, mais de mon vivant, jamais tu ne finiras comme ces rats que tu fréquentes ! Et tu épouseras la cadette de cette famille que tu le veuilles ou non !

Cristobal de Flamingo tourna les talons en claquant la porte sur son passage
Le rideau tomba quelques instants, le temps de changer rapidement la scène, pour faire place à un comptoir de fortune.
Un piom passe alors sous le rideau pour annoncé la prochaine scéne.
Accoudé au comptoir, Lovin’ de Flamingo s’est réfugié auprès de son meilleur ami, Fellipe da Pancho. Après moultes tournées payées allègrement par l’argent de son père, le jeune homme se livre sans retenue dans une longue discussion…


Lovin’ de Flamingo (grisé) : Par mon honneur, jamais je ne m’unirai avec cette catin ! Je veux bien me faire prêtre de Karkh pour échapper à une telle prison !
Fellipe da Pancho (idem) : Aller mon ami, tes paroles sont emplies de vapeur d’alcool, tu ne sais plus ce que tu dit ! Même si ta donzelle a des relents de produits laitiers frelatés, je veux bien te la marier moi ! Quand je pense à la somme qu’il y a moyen de se faire avec ces gens là !
Il ressert son verre. Les Deux compères discute longuement au comptoir en continuant a boire.
Le rideau est de nouveau tiré, et quelque instant plus tard on revoit nos deux protagoniste dans une rue avec une démarche très peu assuré.
Lovin’ de Flamingo (ivre mort) : Ouf que tu es là, vieille carne ! Diantre qu’il est bon d’oublier ses soucis sentimentaux avec ses amis, ses frères ! Hips… Tu vois mon gars, j’crois que j’suis point fait pour cette vie…Hips

Fellipe da Pancho (idem) : J’te comprends, depuis que j’te connais, je t’ai toujours considéré comme mon frère ! Viens chez moi, on va s’finir ensemble, j’ai une proposition à te faire…Hips.

Sur les quais, les deux comparses finnissent par arriver au salon de Fellipe:

Fellipe da Pancho : Tiens mon gars, goûte moi c’t’alcool de prune, tu m’en diras des nouvelles ! Il vient d’Hâvrebois héhé !

Lovin’ de Flamingo : Merci mon ami, diantre que mon crâne est douloureux, je crois bien qu’il est grand temps pour moi d’aller rejoindre le monde onirique !

Fellipe da Pancho (soudain sérieux): Holà, si je t’ai fait venir c’est que j’ai quelque chose à te proposer… Au vue de ta situation et de ce que tu m’as dit, peut être que j’ai une solution…

Lovin’ de Flamingo (idem) : Tes paroles pleines de secrets m’intriguent ! Dis m’en plus je suis tout ouie.

Fellipe da Pancho (à voix basse) : Tu sais à quelle organisation j’appartiens ?

Lovin’ de Flamingo : bien sur ! Qui ne vous connaît point …Les Jongleurs…

Fellipe da Pancho : Depuis que l’on se connaît, on en a accomplit des malices. Tu as toujours prouvé ton honneur et ton talent. Je me rappelle encore lorsque nous avons volé la cargaison des frères Yhjalh, quels abrutis…Enfin je m’égare…

Lovin’ de Flamingo : Mais pourquoi, diantre, me parles tu des Jongleurs ?

Fellipe da Pancho (se penche et murmure) : J’y viens. Figure toi que chez nous, il y a eut pas mal de bouleversements. Certains membres influents sont soupçonnés d’avoir infiltré notre organisation à la solde de l’empereur… Ils seront exécutés à l’aube… Le grand patron, La Mouette, a déjà nommé plusieurs remplaçants et…j’en fais parti. J’ai besoin d’hommes de confiance, d’homme de talent… J’ai pas mal d’affaires à régler, La Mouette me fait confiance… J’ai besoin de toi…
Le rideau fut à nouveau tiré, alors que les deux hommes continuaient d'échanger des banalités....
Le Piom refait son apparition et explique au public ce qu’il se passe entre les 2 scènes.
Cette proposition fût un choc pour le jeune noble. Les Jongleurs étaient une organisation extrêmement réputée et crainte. Elle dirigeait tout le marcher noir, les extorsions, les vols et tous les larcins mineurs de Sârdan. Il n’y avait pas une seule marchandise qui ne passait pas entre les mains, un moment ou un autre, des Jongleurs. Bien qu’étant secrète, son influence était presque obscène dans la ville portuaire, où La Mouette, chef de cette organisation, au visage connu uniquement que de quelques proches, n’avaient aucun égal et ne craignait aucune loi. L’honneur, la confiance et le talent primaient au sein de ses membres.

Et justement, Don Lovin’ de Flamingo, avait décidé d’accepter la proposition de son ami Fellipe…
Le lendemain, sur les quais, chez Fellipe.
Lovin’ de Flamingo : Tu sais mon ami, je n’ai pas fermé un œil de la nuit… Je suis à la fois tellement excité mais aussi angoissé…Les Jongleurs….

Fellipe da Pancho : Je le sais bien… As tu bien réfléchi à ce que va se passer pour toi?

Lovin’ de Flamingo (solennel): Bien sur… Je suis prêt à faire une croix sur mon passé ainsi que sur mon nom… Je ne puis supporter un instant de plus que l’on dirige ma vie ! Si je devais me marier, ce serait avec toutes les filles de joie de Sârdan !!!

Fellipe da Pancho : Bien, suis moi alors….

Les deux comparses disparurent, la scène resta vide, mais deux voix dont la provenance restait invisible se firent entendre...

Voix étouffée1 : Alors comme ça, tu as la prétention de rejoindre notre organisation ! Ah ah ah, pauvre fou ! Tu vas finir au fond du port, égorgé comme le porc que tu es !

Voix étouffée2 (donnant une claque): Silence ! Te crois tu tout permis de part ta naissance ? Pour nous tu n’es qu’un arrogant de plus, une proie de plus que nous allons piller et qui tombera dans l’oubli.

Voix étouffée1 : De quel droit oses-tu paraître devant nous ? Te crois tu capable de faire partie des nôtres ? Quelle stupidité !

Voix étouffée2 (donnant un coup de pied): Echoue et tu cesseras de vivre, échoue et ne reviens jamais à Sârdan où ta vie nous appartient.

Fellipe da Pancho réapparut avec Don Lovin' boitillant à ses côtés:

Trouve la Larme Noire… Tu as trois jours…

Fellipe raccompagna son ami chez lui, pansa ses blessures et disparut…Le rideau tombe
Flamingo était totalement perdu, il avait trois jours pour trouver une chose dont il ne savait rien. Il rentra chez lui ruminer son impuissance, et se décida de faire part de ses inquiétudes à son fidèle serviteur muet Bernardo. Nous sommes à Sârdan, centre ville, place du marché.
Don Lovin’ de Flamingo (perdu dans ses pensées) : Vois tu mon vieil ami, je suis dans une impasse ! Que donnerais-je pour poursuivre mon existence de dandy ! Faire les quatre cents coups, conter fleurette aux bougresses du port, tricher aux dés et piller les gros nobliaux transpirants !
Bernado, je sais bien que tu ne peux me répondre, mais tu as l’esprit vif ! Comment diantre ai-je pu me mettre dans une telle situation ! Hier j’étais insouciant et révolté et aujourd’hui, je me retrouve condamné à mort par une organisation à laquelle je voulais appartenir !


Bernardo : (Hochement de la tête désabusé)


Don Lovin’ de Flamingo : Tu vois, je n’ai jamais cherché à nuire à quiconque, je ne pense pas être un mauvais bougre ; Pourtant Père s’acharne dans sa bêtise. Je n’accepterai jamais que l’on dirige ma vie ! S’il y a bien une chose à laquelle je tiens, c’est ma liberté ! Par la barbe de Boris ! Et puis cette catin de Chikikilitoño ! Nan mais quelle farce ! Si père crois que je vais m’acoquiner avec une telle dinde ! Il peut se la coller là où je pense sa prétendue notoriété !

Bernardo : (lève la tête et ses bras vers le ciel, implorant un dieu quelconque)


Lancé dans monologue enflammé sur sa haine du système des normes et de la société, Don Lovin’ de Flamingo ne regardait point la route et au détour d’une ruelle, heurta de plein fouet une femme qui venait de faire son entrée, pleurant déjà abondamment…

Don Lovin’ de Flamingo (gêné) : Morbleu, gente dame, quel goujat, quel fieffé monstre fais-je ! Oh je vous prie d’accepter mes plus plates excuses !

Il aida la femme en pleurs à se relever.

Don Lovin de Flamingo : Je suis furieusement gêné ! Ma Dame, je vous en prie, ma demeure n’est qu’à quelques pas d’ici ! De grâce accompagnez moi, je vais tacher de me faire pardonner !

Faisant un tas de signes à Bernardo, ils se dirigèrent tous les trois vers la demeure des Flamingo, sans se soucier du regard apeuré de la jeune femme.

Don Lovin’ de Flamingo (murmure à Bernardo) : Dieu que cette femme à la peau d’ébène est splendide, je me sens soudainement revivre! Ah ah ah !

Ils disparaissent de la scêne, sous le regard totalement dépité de Bernardo…le rideau tombe à nouveau, juste quelques instants
Flamingo avait installé la jeune femme dans son salon et tentait tant bien que mal de la réconforter. Peine perdue. Elle ne cessait de pleurer. Ne sachant plus quoi faire, il fait aller chercher son ami Fellipe da Pancho, pour qu’il vienne à son secours…
Lovin’ de Flamingo : Ma dame, sachez que de vous voir ainsi déchire mon âme et saigne mon cœur ! Diantre comme je m’en veux ! De grâce accordez moi votre pardon !

La jeune femme ne répond rien mais le fixe tout en pleurant à chaudes larmes.

Lovin’ de Flamingo : Ô rage, Ô désespoir, Ô maladresse ennemie ! Qu’ai-je donc fait pour provoquer de telles souffrances à une délicieuse femme !

Tournant en rond, maudissant chaque dieu, chaque infamie de cette terre, les bras levé vers le ciel dans une douloureuse supplique, Flamingo sursauta à l’entrée précipitée de son ami Fellipe…

Lovin’ de Flamingo : Eh bien mon ami, je suis bien ravi de te retrouver ! J’ai commis un crime, le pire qu’il puisse être ! J’ai fait pleuré une femme ! Oh mon ami, viens à mon aide, je t’en conjure !

Fellipe da Pancho : (muet de stupeur, contemplant la femme) : …

Lovin’ de Flamingo (surpris) : Fellipe ? Que se passe t’il ? Connaîtrais tu cette femme ? Mais enfin, par les chicos de Föxtlas ! Réponds que diantre !

Fellipe da Pancho (troublé) : C’est tout bonnement impossible…

La femme se leva, sans cesser de pleurer et recula contre le mur, visiblement apeurée.

Lovin’ de Flamingo (irrité) : Assez ! Pitié ! Allez vous me dire enfin ce qu’il se passe en ma demeure ? Apparemment vous vous connaissez ! Mais que signifie tout cela ! j’exige, je veux, j’ordonne, des explications !

Fellipe da Pancho : Sais tu qui est cette femme ? As tu seulement conscience de ce qu’elle est ?

Lovin’ de Flamingo (intrigué) : Non bien sur que non, je viens de la rencontrer, et ma foi, à part pleurer, elle ne dit mots.

Fellipe da Pancho : Elle n’a plus parler depuis plus de dix cycles, depuis la disparition tragique de ses deux enfants… Cette femme mon ami, cette femme à la peau d’ébène qui ne cesse de pleurer, est en réalité…(soupir)

Lovin’ de Flamingo : ?

Fellipe da Pancho : C’est la femme de La Mouette….La Larme Noire…Par tous les dieux…

Les mots manquèrent à notre jeune héro...LE rideau tomba une nouvelle fois et un autre piom beaucoup plus sombre cette fois si fi son aparition.
La nouvelle avait énormément terrassé Lovin’ de Flamingo. D’une part car il avait finalement trouver cette fameuse Larme Noire, mais également, car la détresse de cette dernière l’avait plus ému qu’il ne l’aurait pensé.

Fellipe les mena tous les trois auprès de La Mouette, quelques part sur les quais de Sardân.
La Mouette (A visage découvert) : Sois le bienvenu, Flamingo. Je te permets de voir mon visage, car la situation est exceptionnelle. J’avais mis mes meilleurs agents sur la recherche de ma très chère femme, mais chaque tentative fut un échec. Tu dois être sacrement performant pour l’avoir retrouvé. Ma chère Lauriana de Kanema est sans aucun doute possible la meilleure pisteuse de l’Empire. Je te félicite.

Don Lovin’ de Flamingo : Je vous en remercie, mais…

Fellipe da Pancho (murmure et coup de coude) : Silence ne dis rien.

La Mouette (ignorant la scène) : Tu voulais donc intégrer notre Organisation ? Eh bien vois tu, je n’ai pas pour habitude de laisser voir mon visage à n’importe qui. Tu as prouvé ta valeur, et d’après Fellipe tu possèdes toutes les qualités nécessaires. Et si Fellipe le dit, ce n’est pas rien…

Fellipe da Pancho : Te voilà des nôtres Lovin’. Félicitations

La Mouette (appelant trois hommes. Froid) : Emmenez cette garce…

Don Lovin’ de Flamingo (interdit) : Cette garce ? Mais… ?

La Mouette (énervé) : Oui cette garce. Elle a préféré tuer ses propres enfants plutôt que de suivre les lois des Jongleurs… Nos deux fils avaient failli dans leur mission. Pis encore, ils avaient divulgué des informations à certains espions de l’Empire. Nos lois sont strictes, mais il obligatoire de les suivre, qu’importe les individus. Ils devaient être égorgé à l’aube. Je devais le faire, sinon mon autorité aurait été remise en cause. Mais cette folle, a préféré leur faire ingurgiter du poison pour qu’ils évitent cette sentence. Elle le paiera de sa vie…

Fellipe da Pancho (murmurant) : Par pitié, ne te mêle pas de cela…

Don Lovin’ de Flamingo (écoeuré) : Pardonne moi Fellipe.
Il sortit prestement l’épée de son fourreau, neutralisa les trois gardes rapide comme l’éclair. Il attrape Laurianna de Kanema, et garde en respect Fellipe et La Mouette effarés par la situation.


Don Lovin’ de Flamingo (énervé) : De mon vivant, jamais il ne sera fait de tort à une femme si noble et si brave. Vous me faîtes vomir, tous autant que vous êtes ! Quel genre d’individu peut continuer à se regarder dans un miroir après de tels agissements ! J’étais sincèrement prêt à vous rejoindre, à changer de vie, à abandonner ma vie ! Mais désormais, je ne puis ! Vous êtes un monstre !

Fellipe da Pancho : Voyons mon ami ! Pose cette épée avant que tu ne fasses une bêtise ! Penses aux conséquences de tes actes !

La Mouette (hautain) : Pour qui te prends tu ? Tu oses venir en ma demeure et me menacer de ton arme ? As tu conscience, que ta vie s’achèvera lorsque tu auras franchis ces murs ! Petit prétentieux…
Une dizaine d’hommes armés pénétrèrent dans la pièce. Un arbalétrier s’avança et pointa son arme sur le cœur de Flamingo. Mais lorsqu’il s’apprêta à lâcher son carreau mortel, Fellipe sauta sur l’assassin et détourna l’arme. Le carreau alla se planter dans la gorge d’un autre garde. Fellipe Sortit son épée et se plaça aux côtés de Flamingo.


Fellipe da Pancho : Flamingo, je te tuerai de mes mains, espèce d’imbécile ! je viens de tuer un des nôtres… Je suis un homme mort… A mon signal cours !

Lovin’ de Flamingo (surpris) : Mon ami…

Fellipe da Pancho (hurlant) : Maintenant !
Sans hésiter les trois compagnons bondissent hors de la salle, renversant tout sur leur passage, ralentissant leurs poursuivants. Ils réussissent à quitter la demeure de La Mouette, après plusieurs âpres combats. Seul le hurlement de rage de La mouette résonne sinistrement dans l’air….
Le rideau se ferme, pour se rouvrir sur une autre scène
Le premier piom refait son apparition tel un éclaire.
Les trois compagnons d’infortune ne se retournèrent guère lors de la traversée du centre bourg, encore moins lorsqu’ils subtilisèrent des montures à un presque honnête gentilhomme. Ils galopèrent vers l’est où dissimulés au cœur d’une petite forêt jouxtant Sardân, ils reprirent leur souffle et leurs idées…
Lovin’ de Flamingo (à Laurianna) : Ma chère Dame, mille excuses, comment ai-je pu être si aveugle ! Comment ai-je pu vous emmener chez ce monstre ! Je dois certainement en être un à ma manière…

Laurianna de Kanema : Vous n’avez rien à vous reprochez messire. Ils auraient fini par me retrouver de toute façon. Cela faisait déjà plusieurs lunes qu’ils avaient retrouvé ma trace et je sentais l’étau se refermer sur moi…

Lovin’ de Flamingo (confus) : Je n’ai fait que mon devoir. J’ai suivi ma raison…Ma raison et mon cœur…

Fellipe da Pancho (furieux) : Et…Et mon cœur ? Mais satané bougre ! As tu seulement idée de ce qui nous attend ? Et il a suivi son cœur ? Fieffé crétin que tu es !

Lovin’ de Flamingo (interdit) : Mais Fellipe…

Fellipe da Pancho (hors de lui) : Il suffit ! Nous sommes tous déjà mort ! Ne serait ce que notre amitié et tout l’amour que je te porte, je te tuerai de mes mains, ici même ! Nous sommes condamnés Lovin’, condamnés ! Plus question désormais de rentrer à Sardân ! De plus, connaissant les relations que la Mouette entretient avec certains personnages ô combien influents de l’Empire, nous n’avons plus aucun avenir en Kohr ! Et toi tu as suivi ton cœur ??

Lovin’ de Flamingo (froid) : Tu peux y retourner Fellipe, je ne te retiens pas. Couard que tu es…

Laurianna de Kanema (coupe Fellipe) : Il a raison messire Flamingo. Vous n’auriez point du intervenir. Telles étaient les lois des Jongleurs, je les connaissais et je les avais accepté.

Fellipe da Pancho (effondré) : Qu’allons nous devenir…

Lovin’ de Flamingo : Ma Dame, je ne pense pas que vous méritiez un tel traitement, aucune gente dame de votre radiance ne mérite une telle destinée. Par ma vie et mon honneur, je veillerai sur vous ! Fellipe, tu dis que nous n’avons plus aucun avenir en Kohr ? Soit. N’est ce point là l’occasion de parcourir le monde ?

Fellipe da Pancho (blasé) : Lovin’…Ne me dis pas que…

Lovin’ de Flamingo (radieux) : Allons ! En route pour le vaste monde mes amis !Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère ! Nous allons vivre de furieuses aventures, à nous trois, nous sommes invincibles !

Fellipe da Pancho : Ca m’aurait étonné…

Laurianna de Kanema : Rires

Lovin’ de Flamingo (secret) : Mais avant toute chose, je souhaiterai que nous rentrions chez moi, à Sardân. Je me dois de récupérer le médaillon de ma mère. Fellipe, tu le sais, jamais je ne partirai sans lui… De plus nous pourrions prendre un bateau au port. Cela sera le meilleur moyen de quitter ce maudit Empire !

Fellipe da Pancho (les bras au ciel) : Quand je dis que cet homme est aussi buté qu’un talon calleux d’orc !

Lovin’ de Flamingo (poseur) : Alors, me suivrez vous ?

Laurianna de Kanema (fou rire) : Mon preux chevalier, au bout du monde !

Fellipe da Pancho (riant à son tour) : Un peu moins loin pour moi !

C’est ainsi que les trois cavaliers disparurent sur le coté de la scène...
"Sardân. Haut Quartier. Demeure des Flamingo. "

Fellipe da Pancho (murmure) : J’espère que tu sais ce que tu fais Lovin’. Je n’approuve guère l’idée de me retrouver dans une ville où ma tête a été mise à prix par les Jongleurs…

Lovin’ de Flamingo : Ne t’en fais pas mon vieil ami, j’ai grandi dans cette demeure. Toutes les gentes dames du quartier pourraient te le dire : Aucune entrée ne me résiste !

Laurianna de Kanema (angoissée) : De grâce messires, hâtons nous ! J’ai comme un mauvais pressentiment. Il règne ici une étrange atmosphère.

Lovin’ de Flamingo (confiant) : N’ayez crainte belle Dame, en votre compagnie, je suis tel votre regard étoilé, immortel !

Fellipe da Pancho (hilare) : Mais bien sur !
LE rideau retomba et un troisième piom vit son apparition pendant que les deux autre tentait si bien que mal de s’imposer.
Après moults détours et d’astucieux subterfuges, nos trois amis pénètrent enfin dans la chambre du jeune homme. Mais alors qu’ils avaient enfin trouvé l’objet tant convoité, des bruits de pas, de plus en plus pressant, se font entendre. Avant qu’ils aient pu tenter quoique se soit, la porte s’ouvre en grand, laissant apparaître Cristobal de Flamingo, le père du jeune Lovin’, suivit d’un certain nombre d’hommes armés, à la grande stupeur de tous, arborant les couleurs des Jongleurs…
Cristobal de Flamingo (s’approche de Lovin’) : Mais qui voilà ! Mon très cher fils ! Mon si Stupide fils et ses deux invités ! Nous vous dérangeons semble t’il ?

Lovin’ de Flamingo (Perdu) : Père que signifie tout cela ? Vous avec ces immondes bâtards ? Ne me dites pas que…

Cristobal de Flamingo (ferme) : Silence vermine ! Tu n’as jamais rien compris à ce que devait être la place d’un fils dans une maison comme la notre. Je savais que tu allais revenir, tu finis toujours par revenir…

Lovin’ de Flamingo (en rage) : Espèce de monstre !
Alors que Lovin’ de Flamingo sort son épée, il est aussitôt neutralisé par une demi douzaine de solides gaillards qui l’immobilise, lui et ses compagnons, non sans ménagement.
Cristobal de Flamingo (en riant) : Pauvre fou ! Que croyais tu ? Profiter de la richesse de notre famille ? De MA fortune ?

Lovin’ de Flamingo (hors de lui) : La fortune de Mère !

Cristobal de Flamingo (glacial) : Effectivement. D’ailleurs, ce ne fut pas chose aisée que de la faire disparaître. Je ne t’en avais jamais parlé ? Etrange…J’ai du sacrifier tellement de choses pour en arriver là tu sais, je n’ai jamais aimé cette pauvre folle, sache le. Mais il faut admettre qu’elle était extrêmement fortunée, et j’avais accumulé tant de dettes… Grâce à moults subterfuges, dont il faudrait mieux que tu ne saches rien, j’ai réussi à gagner sa confiance et à obtenir sa main. Mes affaires purent de nouveau fleurir.
Vois tu, je suis comme tu le sais dans les affaires, de très fructueuses affaires…J’ai même réussi à devenir un des associés de la Mouette, mais comme à ton habitude, la cuillère en or que je t’avais mis dans la bouche n’a pas suffit ! Il a fallut que tu te mêles à un milieu qui n’était assurément point pour toi…La Mouette a été très déçu de mon fils, très déçu…
Cristobal Armando de Flamingo lève alors son bras droit et laisse apparaître un moignon sanguinolent.
Cristobal de Flamingo (sur le même ton) : Il faut désormais que je regagne sa confiance, trente cycles de mon existence réduit à néant par la faute de mon propre fils… Ton exécution sera la preuve de la ma fidélité… Je t’aimais pourtant bien…A ma manière…
Le père quitte la pièce sans mot dire, puis avant de disparaître, sans se retourner rajoute :
Cristobal de Flamingo : Emmenez les…

Le rideau rouge se baissa subitement. LE public resta muet attendant l’arriver d’un piom annoncant la prochaine scène ou notre héro arrivera a s’en sortir… mais rien. Peu a peu les murmures de la salle deviennent un véritable brouhaha.
Le rideau se releva sur les acteurs qui furent finalement applaudis sous un tonnerre d'applaudissement. Soulagés et affichant des mines réjouies, les comédiens s'inclinèrent plusieurs fois face à leur public.
Quand le calme fut revenu, Azeriyn s'avança pour prendre la parole, encore sous les traits de Cristobal.

Je vous remercie à tous pour la présence et la générosité dont vous avez fait preuve ce soir. Comme vous avez pu le constater, la chute de cette pièce n'était pas conventionnelle. Nous sommes ravis en tout cas que vous l'ayez apprécié.

Dans l'assistance, des hochements de tête se démarquèrent. Si tout le monde ne s'était pas remit d'une telle rupture brutale, sans doute complimentaient-ils les acteurs pour leur jeu de scène.

Au revoir et encore merci à tous!

Alors que les chaises commençaient déjà à se vider, la jeune fille resta figée, les larmes aux yeux. Puis, elle se détourna et alla rejoindre ses compagnons. Elle avait bien des félicitations à leur remettre.
Ce fut une très grande démonstration de théâtre, et il est vrai que même si cette chute n’était pas des plus conventionnelle, elle restera, je le pense sincèrement, l’une des plus réussie.
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