[ Conte Brumeciel ] Serindë la sorcière brodeuse, Aerdrië Faenya
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[ Conte Brumeciel ] Serindë la sorcière brodeuse, Aerdrië Faenya
Jour des nissi 19 filandor 1550, à Camthalion,
Par Aerdrië Faenya :
Herir, Herur, je vais vous conter une histoire
De celles qu'on raconte le soir
Aux enfants au coin du feu
Pour qu'ils suivent la voix des Dieux ...
Du temps où Eldalië n'était pas encore Eldalië,
Du temps où les clans partageaient les Quendë,
Brumeciel la douce abrite une grande brodeuse :
Serindë la « sorcière » embellit la Brumeuse.
Des fils elles en use à la gloire des Valar,
De magie elle s'amuse pour asseoir son Art.
Généreuse de temps à autre se montre-t-elle,
Serindë transmet son savoir à d'autres belles ...
Avec elle les nissi apprennent l'excellence,
Mêlant les couleurs comme une danse.
De ses disciple l'une, par ses dons, s'élève :
Ses tapisseries plongent les Tavari dans un rêves,
Les Fées des Bois sortent admirer la beauté
Des chefs-d'oeuvre colorés de Liantë.
Les travaux si parfaits de la jeune femme
Rappellent à le magicienne ses propres trames.
Mais Liantë n'accepte pas ce flatteur rapprochement,
Nie l'enseignement et en dénigre le compliment.
Rien que son talent, d'aucune intervention elle ne se vante,
De se faire passer pour reine du tissage elle tente !
Décidée à prouver à son maître sa supériorité,
Et afin de s'affranchir du contrôle de Serindë,
La fière nîs en défie celle qui lui enseigna son Art.
Un tel affront pique la Dame en son coeur comme un dard.
Mais pleine de sagesse, Serindë, fidèle à son âge,
Par bonté se contente d'une mise ne garde avant l'orage.
D'une vieille prêtresse elle adopte les traits
Et auprès de son élève elle se rend sans attraits.
Elle appelle la jeune nîs habile de ses mains
A adopter un comportement plus sain,
A faire preuve d'autant d'humilité et modestie
Qu'il lui en faut pour ne point risquer sa vie.
Mais Liantë s'entête et refuse d'en tenir compte,
Insulte même l'ancienne, sans aucune honte !
La patience de Serindë en trouve ses limites,
La provocation va engendrer le mythe :
De cet outrage elle ne puit plus souffrir
Et quitte son aspect terni, la jeunette en cesse de rire.
Hélas contre toute attente Liantë persiste,
De sa vanité s'oppose à Serindë et résiste.
Lasse de cet entêtement l'artiste relève le défi :
Lors d'un concours de leur rivalité elles feront fi !
Les deux brodeuses commencent sur le champ
Travaillant avec hargne leurs tableaux alléchants.
Serindë la première achève sa tapisseries
Et dévoile aux regards ses magnifiques broderies :
Sont représentés les Valar dans toutes leur majesté,
Tous les fils mêlés soulignant leur grande beauté,
Chaque coin illustrant toutes les défaites
De ceux les ayant troublés en leur retraite.
L'avertissement caché ne trouble pas Liantë
Qui montre son oeuvre dans une attitude effrontée.
Serindë découvre une oeuvre blasphème
Couvrant ses yeux elle devient blême :
Devant elle s'étalent tels du vin
Erreurs, vices et caprices divins !
Bien que le travail de Liantë soit parfait
Le résultat repousse la juge qui se tait.
Serindë surpasse son élève grâce à cela
Mais bien qu'ayant gagné elle n'en reste point là ...
Piquée dans sa Foi elle ne laisse pas impunie
Sa protégée dont la toile elle désunit.
Les fils à terre incitent la belle à fuir
La rage qu'elle voit dans le regard luire.
Serindë s'empare de la navette et frappe
La nîs apeurée qui alors s'échappe :
Honteuse et désespérée elle court se pendre
Les brimades lui étant lourdes à entendre.
Mais Serindë n'a pas assouvi sa vengeance
Elle empêche Liantë de mettre fin à son existence,
Et une fois sa victime à sa merci
Use de sa magie et la punit ainsi :
Liantë en araignée est alors transformée
Condamnée à filer et tisser pour l'éternité !
Ceux qui de leurs dons font étalage
Ne sont pas des êtres bien sages ...
Par Aerdrië Faenya :
Herir, Herur, je vais vous conter une histoire
De celles qu'on raconte le soir
Aux enfants au coin du feu
Pour qu'ils suivent la voix des Dieux ...
Du temps où Eldalië n'était pas encore Eldalië,
Du temps où les clans partageaient les Quendë,
Brumeciel la douce abrite une grande brodeuse :
Serindë la « sorcière » embellit la Brumeuse.
Des fils elles en use à la gloire des Valar,
De magie elle s'amuse pour asseoir son Art.
Généreuse de temps à autre se montre-t-elle,
Serindë transmet son savoir à d'autres belles ...
Avec elle les nissi apprennent l'excellence,
Mêlant les couleurs comme une danse.
De ses disciple l'une, par ses dons, s'élève :
Ses tapisseries plongent les Tavari dans un rêves,
Les Fées des Bois sortent admirer la beauté
Des chefs-d'oeuvre colorés de Liantë.
Les travaux si parfaits de la jeune femme
Rappellent à le magicienne ses propres trames.
Mais Liantë n'accepte pas ce flatteur rapprochement,
Nie l'enseignement et en dénigre le compliment.
Rien que son talent, d'aucune intervention elle ne se vante,
De se faire passer pour reine du tissage elle tente !
Décidée à prouver à son maître sa supériorité,
Et afin de s'affranchir du contrôle de Serindë,
La fière nîs en défie celle qui lui enseigna son Art.
Un tel affront pique la Dame en son coeur comme un dard.
Mais pleine de sagesse, Serindë, fidèle à son âge,
Par bonté se contente d'une mise ne garde avant l'orage.
D'une vieille prêtresse elle adopte les traits
Et auprès de son élève elle se rend sans attraits.
Elle appelle la jeune nîs habile de ses mains
A adopter un comportement plus sain,
A faire preuve d'autant d'humilité et modestie
Qu'il lui en faut pour ne point risquer sa vie.
Mais Liantë s'entête et refuse d'en tenir compte,
Insulte même l'ancienne, sans aucune honte !
La patience de Serindë en trouve ses limites,
La provocation va engendrer le mythe :
De cet outrage elle ne puit plus souffrir
Et quitte son aspect terni, la jeunette en cesse de rire.
Hélas contre toute attente Liantë persiste,
De sa vanité s'oppose à Serindë et résiste.
Lasse de cet entêtement l'artiste relève le défi :
Lors d'un concours de leur rivalité elles feront fi !
Les deux brodeuses commencent sur le champ
Travaillant avec hargne leurs tableaux alléchants.
Serindë la première achève sa tapisseries
Et dévoile aux regards ses magnifiques broderies :
Sont représentés les Valar dans toutes leur majesté,
Tous les fils mêlés soulignant leur grande beauté,
Chaque coin illustrant toutes les défaites
De ceux les ayant troublés en leur retraite.
L'avertissement caché ne trouble pas Liantë
Qui montre son oeuvre dans une attitude effrontée.
Serindë découvre une oeuvre blasphème
Couvrant ses yeux elle devient blême :
Devant elle s'étalent tels du vin
Erreurs, vices et caprices divins !
Bien que le travail de Liantë soit parfait
Le résultat repousse la juge qui se tait.
Serindë surpasse son élève grâce à cela
Mais bien qu'ayant gagné elle n'en reste point là ...
Piquée dans sa Foi elle ne laisse pas impunie
Sa protégée dont la toile elle désunit.
Les fils à terre incitent la belle à fuir
La rage qu'elle voit dans le regard luire.
Serindë s'empare de la navette et frappe
La nîs apeurée qui alors s'échappe :
Honteuse et désespérée elle court se pendre
Les brimades lui étant lourdes à entendre.
Mais Serindë n'a pas assouvi sa vengeance
Elle empêche Liantë de mettre fin à son existence,
Et une fois sa victime à sa merci
Use de sa magie et la punit ainsi :
Liantë en araignée est alors transformée
Condamnée à filer et tisser pour l'éternité !
Ceux qui de leurs dons font étalage
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