[ Conte Hautelame ] Le Forgeron, par V. Ar-Palantir
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[ Conte Hautelame ] Le Forgeron, par V. Ar-Palantir
Contée par Valarion Ar Palantir
C’était à l’époque d’Elduniel la Rouge, à l’époque de l’Age de la force, quand l’acier avait une voie (à l’oreille, impossible de déterminer s’il avait voulu dire voix ou voie) propre. Il y avait un forgeron à Camthalion, le meilleur qui fût et le meilleur qui sera à jamais. Ses pointes de flèche méritaient d’être portées en pendentif, ses dagues tranchaient le vent, coupaient la lumière et charmaient les yeux, ses doubles-lames fauchaient les ennemis tels des brins d’herbe. Une nis n’avaient qu’à laisser poser ses cheveux sur le tranchant de ses épées pour qu’ils soient raccourcis.
Sa réussite était exemplaire et il était honoré parmi son peuple (lapsus, involontaire ou non, Valarion était à présent remonté à l’époque où les clans étaient bien distincts) mais sa réputation le rendit orgueilleux, excessivement fier de ses lames, de son ouvrage. C’est ainsi que, pour donner une légende à l’acier tranchant sortant de sa forge, il s’entraina plus que les meilleur des soldats pour obtenir le geste parfait puis, sans respect pour Galmaniel, utilisa des êtres vivants pour la trempe finale de ses lames.
Bien des créatures moururent, transpercées sauvagement par une lame chauffée à blanc, abattues en vol par une flèche fumante. Puis la Rouge le gagna et l’aveugla. Un jour où il venait d’achever une tornade, il la saisit, encore incandescente, et ferma les yeux pour manier son chef-d’œuvre. Son tranchant était si parfait, si absolu que ce fût l’odeur de chair brulée qui lui fit rouvrir les yeux. Sans même sans rendre compte, il venait de tuer sa compagne.
C’était à l’époque d’Elduniel la Rouge, à l’époque de l’Age de la force, quand l’acier avait une voie (à l’oreille, impossible de déterminer s’il avait voulu dire voix ou voie) propre. Il y avait un forgeron à Camthalion, le meilleur qui fût et le meilleur qui sera à jamais. Ses pointes de flèche méritaient d’être portées en pendentif, ses dagues tranchaient le vent, coupaient la lumière et charmaient les yeux, ses doubles-lames fauchaient les ennemis tels des brins d’herbe. Une nis n’avaient qu’à laisser poser ses cheveux sur le tranchant de ses épées pour qu’ils soient raccourcis.
Sa réussite était exemplaire et il était honoré parmi son peuple (lapsus, involontaire ou non, Valarion était à présent remonté à l’époque où les clans étaient bien distincts) mais sa réputation le rendit orgueilleux, excessivement fier de ses lames, de son ouvrage. C’est ainsi que, pour donner une légende à l’acier tranchant sortant de sa forge, il s’entraina plus que les meilleur des soldats pour obtenir le geste parfait puis, sans respect pour Galmaniel, utilisa des êtres vivants pour la trempe finale de ses lames.
Bien des créatures moururent, transpercées sauvagement par une lame chauffée à blanc, abattues en vol par une flèche fumante. Puis la Rouge le gagna et l’aveugla. Un jour où il venait d’achever une tornade, il la saisit, encore incandescente, et ferma les yeux pour manier son chef-d’œuvre. Son tranchant était si parfait, si absolu que ce fût l’odeur de chair brulée qui lui fit rouvrir les yeux. Sans même sans rendre compte, il venait de tuer sa compagne.
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